Friday, December 08, 2006

Le lien qui nous sépare


Le lien qui nous sépare

Aux flambeaux acides et noirs, mouchetés d'heures anciennes
Le lien qui nous sépare, la voix, encore un sacrifice
Aux temps las, prélasse toi chant fou
Qu'il éclate le crâne ! Qu'il saigne le visage !
Car où se trouve l'harmonie ? Donc.
La mer et l'infini faux ne suffisent plus, s'ils eussent suffit...
Aux larmes chéries, aux dents blanches, aux flamboyants yeux,
Aux airs effarouchés, aux reins meurtris et quoi
Encore un sacrifice.

Aux riens, qui pèlent aux lignes infimes de nos peaux
Les plissures enfanteraient les fleuves, et en nous,
Mais c'est une infamie que d'y croire
La force
Elle doit être salie, roulée, cramée
Mais c'est une infamie que de salir le vide
Le souffle anéanti, comme moi, l'humanité perdue se bourre
Le ventre et tout ce qu'on peut bourrer
(Je connais bien l'humanité)
De lambeaux, derniers, fécaux, en chute.

Thursday, September 14, 2006

Quiet Cells, Priority Tresses

poised upon tired old metaphors
alluding to the cruelty inherent in
your every kiss dilated, reaching for
those blue-eyed cells. sweat lamps
ask for time out of breath
silver with fear, conflating tassels
with talking drum patterns scorched into
the very heat of night. two names
working feverishly to repair the
pet labia absorbed in the irate
moods of a quiet sea this evening.
with sudden bursts of ennui to sop at
news of a torrid affair unafraid
to become diffuse and splash
tears of joy powered by numinous
wings of silk, frayed but alive
with the black gaze of a scorpion
not even fit to travel alone
in public without love bloodying
willing mouths to moth sadness at
evolution stripping the sun of
charred, broken designs that echo
with the supreme elegance of your own
dark magic.

Monday, September 11, 2006

Improvisation #WD40

time was a poisoned distinction
as red as vertebrae attests to
silent alarms lining my libido with
a manic veracity to forego one stab at
eternity aligning cruel breasts who
remind us continually of nouns and
vowels in a neon-blue room after
rescusitating fallen stars missing your
strange smile and sweet, hairy cube
already. wonder stigmas lugging our
coded ennui left beneath the ruins
wandering barefoot through your face's
creative career flying communal fear
over worn dollar bills starving to death
thousands living below the bottom line
daily behaviour concealing the mark
of a plan carcinogenic next to denim
kisses left on morphing epistemologies.
a fiend sizzling less talk.

Monday, August 21, 2006

quand ...

La décision a été prise
Savoir en soi, du loup le sablier qui résonne
Abus d’incisions, d’œuvres dépourvu de calme
Ruines d’amour sans même un fantôme
Au delà de soi, une rose dans la main
D’exister pour deux, vivre dans le cœur de l’autre
Je suis la somnolence de l’enfant
Contentement d’insuffisance aux issues célestes
Les soins éprouvés futiles en poussières
Où gravitent mes écrits nocifs
Comme l’érosion d’un honneur arraché
Tien moi en moi nature détruisant les craintes
Mon imagination n’est pas si différente
L’errance bleue de mon empire
N’est qu’une maison sans portes
Où se cache un dragon protecteur d’incohérences
Vertige, boucle du confort
Peindre la toile d’un silence aquatique
L’encre dessine mes souhaits de la nuit
L’obscurité perle sur ma paix
Spirales ne s’offrant qu’une seule fois
Lentement ramener aux désirs d’étoiles
Récifs filants mes peines gracieuses
L’inachèvement d’un cauchemar
Ondule le froid du crépuscule
Pleure mon silence, vers le lac embrasé
Détruit par l’avalanche du monde
Emporte les restes enneiger de mon esprit
Mes hautes espérances n’ont plus aucun sens
Un souvenir sensitif indéfini et sans nom
La femme aux cheveux rouge, princesse d’innocence
Se présente à moi le cœur dérobé
Mon âme sur cette île pour toi, ma fée
Ile aux visages des plaines félicitées
Ailleurs la clarté te mènera sans goût
Foudroyant nos sincérités

The Vacant Electricity of a Lifetime

her thrumming promontory a softness landing on
damp, red earth. our hollow sleep being droned to death.
particles offering only stale water amidst the errors of
love grafting love to the colour purple.
an association prophesied in bundles of wet feathers.
in the interstices of figures haunting the tops of trees.
one lone woman swelling brightly smiles. hard skin becoming
radiant again above the vacant electricity of a lifetime.
reserves dilapidated. loving the yellow reason stepping around
the wisps of crackling dawn. schizophrenic nastiness spat from the
merely descriptive other lover. hands moaning with
forgotten ambivalence plucking names from puddles of silence.
an established inventory shining a numinous light
on abandoned beds of awe and wonder. everything happening
in frozen cycles of emphasis. our mystic imagination
having to crumple the boundaries between the
broken nothing and mystic ceasefires hiding in
this lasting forever. just to confuse matter.
thrown words following the edges of alpha to phantasm.
made green to licking after regular intervals of stolen
precipitate. swallowing a channel of whiteness.
untamed branches clearly breathing in tufts of DNA.
a wearied newness drooping for you in the heart.
lucidity braying where life lies hidden. blue intensities
wearing beads of conflict around their mirror of clouds.

Thursday, July 20, 2006

under the blow of stars

I’d like to give you the night
But what will you give me in exchange ?

I can give you my body
You will do what you want
You will offered my breach

Don’t you smell the odour yet?

Do you think of the end of the night?
What will we do tomorrow?
Perhaps you will be far
Or you ‘ll forget me

It does not interest me
I just want now
And do not see about tomorrow

Our history is just a separation
A long separation

Like fabric wich tears
softly
In a negligeable way

Unperceivable

But nevertheless...

Yes !Here.
Like the canopy of heaven
Who craks
Under the blow of stars

My love.

Sunday, June 25, 2006


Corne qu’embrasse la fumée
le jonc devient de braise
couvre l’ouverture
le don à tous
la nasse se sait sibylline
l’horizon ondule
lascif
trois rossignols crépitent le crépuscule.

Tuesday, June 20, 2006

Nature et nous

Perle syntone

Ressentir mon centre psychose Instantané
Evidence nocive et propre reflète le dehors
Fragment comatique s’approche et s’éclipse
C’est constant quand rien et tout s’arrête
Les sens se heurtent parfois à la pression du chaos
Attendre l’Injection des croisements du hasard
Avec toutes les belles substances hallucinogènes
Étonnement violant de mon instinct schématique
Effet secondaire de cette respiration
Morphine bouleverse la disposition des moments
Canalisé les sources naturelles, tenir les ficelles du monde
Inspiration présentée en flux lumineux de vitesse
Pulsions opposées dangereuses pour ma matière
Sentir son inconscience s’approcher du réel
Déséquilibre dimension de l’être
D’art intoxiqué, n’influant pas ce qui est neutre
L’océan des émotions vrillées et mélangées
Repoussé et attiré mes symptômes du retour
Dévie vers moi les trajectoires sensorielles
Vortex de pensée laissant trace comme une onde

Vivre à la dérive
Balance-moi, augmente le volume du silence
J’aime encore la sensation secouée retournée
Antidote d’un clair de lune
Pour réparer les demains sans rêves
Une pluie torrentielle sur ma flamme
Qui suis-je supposé être aujourd’hui ?

Seul d’aimer quand je contemple la merveille

Je suis tout et rien
Mon centre est loin de moi